Cette semaine, je laisse la plume à Nathalie du blog « Bonheur et santé ». Nathalie est aujourd’hui une adepte convaincue de la méditation. Elle nous livre, dans cet article, son parcours, mais aussi les difficultés qu’elle a rencontrées, pour finalement arriver à pratiquer régulièrement la méditation et en retirer tous ses bienfaits.
Bonne lecture et merci à Nathalie pour son témoignage !
Cela fait maintenant quelques années que j’ai commencé la pratique de la méditation. C’est une collègue de travail qui me l’a conseillé car elle voyait que j’avais de plus en plus de mal à gérer le stress au travail et elle m’a dit que cela lui apportait le plus grand bien dans sa vie quotidienne. Au départ sceptique, je me suis finalement laissée convaincre et je vous fais part maintenant de ces quelques lignes pour vous dire quels ont été pour moi les plus gros obstacles dans la pratique de la méditation.
Mes obstacles à la méditation
La paresse
Au début, je trouvais toujours une excuse pour ne pas pratiquer. C’est comme lorsque l’on doit faire une séance de sport, on trouve toujours un prétexte futile pour s’y soustraire. En fait, je n’avais tout simplement pas envie de me forcer à prendre la position du lotus et à rester assise à tenter de faire le vide.
Mais heureusement, ma collègue de travail a su trouver les bons mots :
- je n’avais rien à perdre à essayer
- à la différence de beaucoup d’autres activités, la méditation ne connait ni échec ni réussite. Il s’agit seulement de faire l’expérience de ce qui vient.
Ça a attisée ma curiosité car cela sortait de mon ordinaire (c’est dire à quel point j’en avais besoin…). Et depuis, je ne l’ai vraiment pas regretté.
Donc si vous voulez un bon conseil, forcez-vous un peu au début. Et lorsque vous constaterez tous les bienfaits qu’apporte la méditation, les premiers moments qui vous ont paru astreignants ne seront vite plus qu’un mauvais souvenir.
La colère
Ensuite, le plus difficile pour moi a été de vider tout cet excès de colère que j’avais en moi. Non seulement mon travail d’assistante dans un service de ressources humaines était assez prenant au niveau psychologique, mais je devais en plus gérer les aléas de la vie quotidienne et certaines difficultés dans mon quotidien. Les mêmes questions, les mêmes doutes et les mêmes peurs tournaient en boucle dans ma tête.
En fait, au bout de quelques séances de méditation, je me suis énormément apaisée et j’ai appris à relativiser. En effet, je ne stresse plus autant lorsque je dois accomplir une tâche de dernière minute au travail, je procède minutieusement, par étapes. Ma relation de couple s’est également grandement améliorée car je suis devenue beaucoup plus disponible pour le dialogue.
La méditation m’a appris à me canaliser.
La frustration
Lors des premières séances, j’ai commencé à me décourager car je ne ressentais pas d’effets immédiats.
L’un des secrets de la réussite en matière de médiation réside dans le fait de persévérer.
Peu à peu, j’ai appris à bien fermer les yeux, à inspirer et expirer profondément et calmement. Le plus gros challenge pour moi à été de m’imaginer dans un lieu de calme et de paix. Je m’imagine m’allonger sur une plage au bord de l’océan, entendre le doux bruit de la mer et ressentir le soleil qui réchauffe délicatement ma peau.
Il faut se focaliser sur ce havre de paix protecteur. Les pensées perturbatrices disparaissent peu à peu pour laisser place à une sensation de bonheur et de bien-être.
L’agitation
Au début, j’ai vu toute une série d’images apparaître dans mon esprit, des choses simples comme le fait de dresser la liste des courses et de lancer une machine à laver en rentrant, et des choses plus compliquées comme mon prochain rendez-vous professionnel avec un client. En fait, j’ai compris par la suite que c’était tout à fait normal.
L’esprit commence par passer d’une idée à l’autre et refuse de s’apaiser lors des premières séances. Mais j’ai pu constater qu’avec le temps, plus j’ai fait de séances de méditation, plus les choses se sont arrangés d’elles-mêmes.
Cette déambulation de l’esprit est une étape essentielle à franchir pour passer un stade au niveau de la méditation.
La pratique m’a appris à mieux faire le vide et à retrouver la paix avec moi-même. Il ne faut surtout pas culpabiliser car c’est en acceptant cette succession de pensées que je suis parvenu à faire l’expérience de la pleine conscience.
Le doute
Bien sûr, au départ, lorsque j’étais en position de méditation, j’ai eu les premières idées de base qui sont venues me perturber : je me demandais si cela marchait, si je ne devais pas plutôt faire un peu de course à pied ou lire un bon livre.
Ce n’est qu’au fur et à mesure de la pratique que j’ai compris que les bénéfices de la méditation ne sont pas instantanés. L’un de mes plus gros défis a été de faire face à mes doutes, de les accepter pour mieux les appréhender et les faire disparaître ensuite.
Un point de vue partagé par Nathalie de « Bonheur et santé »
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Bonjour,
Je me retrouve tout a fait dans cet article, J’ai encore des difficultés a pratiquer quotidiennement, alors que je ressens un bien-être après chaque séances.
Merci
Daniel
Pour l’instant, j’ai lu que cela vous avait fait du bien, mais je reste sur ma faim pour la technique : Vous prenez une position (bravo pour le lotus ! moi je resterai assis sur une chaise, si je fais un peu de méditation ! Tout simplement parce que même la position en tailleur m’est difficile !!!), puis j’ai l’impression qu’il n’y a aucun « fil conducteur »… sinon imaginer que l’on est au bord de l’eau, réchauffé par le soleil, et « essayer » d’accepter les pensées (qui doivent un peu se bousculer !). Tout cela ne me semble pas « évident »…
En tout cas, bravo pour avoir décidé de pratiquer la méditation !
Cordialement, Louis
Bonjour et merci à toutes les deux.
J’aime énormément le témoignage de Nathalie. Court et concis, il permet de faire comprendre qu’il faut absolument persévérer sous peine de passer à côté des bienfaits de la méditation.
Il nous faut sortir au départ de sa zone de confort (expression so fashion 😉
Accepter qu’il faut en passer par toutes ses pensées pollueuses de l’esprit avant de passer à un stade supérieur.
Allez, je me lance moi aussi, qui paresse, procrastine et m’impatiente
Bonjour et merci pour ce message,
effectivement je commence, puis j’ai toujours une bonne excuse pour ne pas continuer.
Votre article me donne vraiment envie de mettre en pratique vos bons conseils.. et de persévérer… l’avenir me dira !
A bientôt
Merci Lydia,
bonne continuation
Bonjour Plotinia,
Je suis contente de voir que ça vous donne envie de vous y mettre !
Bonjour Louis,
Nathalie nous partage une expérience personnelle. Le but de l’article n’était pas effectivement de donner des techniques de méditation. Je comprends que la façon de faire personnelle de Nathalie ne puisse pas parler à tout le monde. Et c’est justement là aussi l’intérêt, de voir que chacun cherche et trouve son cheminement à sa façon. Et que ce cheminement connait parfois des embûches 🙂
En ce qui concerne l’assise, je sais que ça représente un certain défi pour pas mal de personnes. Le plus important étant de trouver la position qui est confortable pour vous.
En ce qui concerne un « fil conducteur », vous pouvez essayer tout simplement l’observation de la respiration
En ce qui concerne le flux de pensées, c’est effectivement un point de départ commun à toutes les techniques de méditation que je connais. Prendre conscience des pensées « parasites », sans juger, sans chercher à les repousser, juste devenir observateur de ses fonctionnements est un des premiers pas vers l’apaisement mental.
Bonne continuation!
Bonjour Daniel,
merci pour votre commentaire
Je vous souhaite de très beaux moments méditatifs 🙂