Aujourd’hui, je voulais vous partager un enseignement que j’ai reçu lors d’un cours de … jardinage en permaculture. « Quel rapport avec le yoga ? » me direz-vous.
Et bien, en fait, c’est un enseignement sur l’importance de l’observation. La position de l’ ”observateur” est une position dont on parle souvent en yoga. Lorsqu’on fait des concentrations, des méditations, il est souvent demandé d’observer … sa respiration, ses sensations, les perturbations qui viennent troubler la concentration, etc … De manière caricaturale, on peut dire que la méditation consiste le plus souvent à observer et attendre … Ou ça se passe ou ça ne se passe pas…
Le yoga enseigne aussi que la souffrance vient du fait qu’on s’attache aux choses et/ou aux personnes et qu’on s’identifie aux évènements de notre vie. La vie est donc plus confortable lorsqu’on prend du recul par rapport à une situation extérieure et lorsqu’on peut aborder cette situation en état d’observateur plutôt que de se mettre au centre de la situation.
Non seulement ce concept de l’ “observateur” peut paraître parfois très abstrait. Mais en plus, au quotidien, c’est facile à dire … et souvent beaucoup moins facile à faire…
Donc voilà, je vous partage cette réflexion de mon prof de permaculture qui me trotte régulièrement dans la tête depuis que je l’ai entendue. Elle me donne une piste tangible, concrète de la position de l’observateur au quotidien. Et j’ai réalisé qu’elle était applicable et avait beaucoup de valeur dans tous les domaines de la vie.
“Un bon jardinier en permaculture est celui qui garde ses mains dans ses poches. Il se promène dans son potager les mains dans les poches et il observe. Il passe la plus grande partie de son temps à observer. Tout va bien dans son jardin, il observe. Tout à coup, il détecte un “problème” (par exemple des limaces mangent ses salades ou encore des renoncules ont envahi toute une parcelle de terrain). Que fait-il ? Est-ce qu’il agit parce qu’il y a un “problème” ? Sûrement pas, il continue d’observer. C’est en observant qu’il va comprendre et apprendre. Le lendemain, il se promène à nouveau dans son potager. Soit le “problème” a disparu. Le jardinier n’a donc rien à faire et il garde ses mains dans ses poches. Soit les limaces ou les renoncules sont toujours là. Tant qu’il considère que les limaces et les renoncules sont un “problème”, le bon jardinier garde ses mains dans ses poches. Quand va-t-il agir ? Quand il aura compris ce qu’il peut faire de positif de cette situation. Par exemple, quand il aura compris que ces limaces sont une aubaine car il va pouvoir en donner quelques-unes à manger pour ses poules. Quand il aura compris que les renoncules peuvent faire un engrais précieux. Quand le jardinier a constaté qu’il n’y avait pas de problème mais juste des opportunités, alors seulement il peut retirer ses mains de ses poches et agir.”
Je trouve que cette philosophie de vie est fantastique. Et vous, qu’en pensez-vous ?
oui un problème apparent est souvent une solution si on se positionne autrement et si on laisse un laps de temps….ou parfois perdre c’est gagner….
Bonjour ,
Heureux de passer par ici , par hasard ….
C’est vrai , il faut toujours prendre le temps de réfléchir avant d’agir.
C’est par l’observation que l’on apprend le plus.
Bonne journée.
Fabrice
Bonjour Fabrice,
Bienvenue sur le blog et merci pour votre commentaire
Bonne journée à vous