Je me pose souvent la question du végétarisme, voire du végétalisme. Lorsqu’on connaît les problèmes de maltraitance des animaux d’élevage et qu’on sait que l’industrie de l’élevage animal est le plus gros fléau écologique de la planète, c’est difficile de ne pas se poser de questions sur notre alimentation.
J’ai dernièrement ressenti le besoin et l’envie de diminuer progressivement (jusqu’à éliminer le plus possible et dans la mesure du possible) tout aliment que je ressens comme un irrespect total de la vie et de moi-même. Je ne dirais pas que c’est une « bonne résolution ». Je ne crois pas aux bonnes résolutions. C’est plutôt un besoin de se reconnecter à l’essentiel, de vivre à ma juste place et à ma juste valeur. Pour paraphraser Pierre Rabhi lorsqu’il dit que sa vie vaut plus qu’un salaire, je dirais que « Je vaux plus qu’un steack et qu’un poulet de batterie, je mérite mieux qu’un maïs transgénique ».
Dans cette phase de grand changement, je tiens plus que jamais compte de l’importance des 3 nourritures du yogi. Je commence tout doucement à saisir la subtilité et l’importance de cet équilibre à atteindre.
Car en yoga, l’alimentation ne concerne pas que ce que nous mangeons.