« Avoir le souffle coupé »
« Il ment comme il respire »
« Rendre son dernier souffle »
« Laisse-moi. J’ai besoin d’air »
« Retenir son souffle »
« Reprendre son souffle »
« Respirer la joie de vivre »
« Laissez-moi respirer une minute »
« Ce produit ne respire pas la fraîcheur »
« Le suspens nous tient en haleine »
Le bon sens populaire et les expressions laissent toujours transparaître, à travers leurs images et leurs métaphores, ce qui est contenu dans l’inconscient collectif. La liste des expressions sur le souffle et la respiration est infiniment longue, à l’image de l’importance de ce fil conducteur de notre vie.
Quand l’agitation prend le dessus
Au quotidien, notre souffle est constamment influencé par une infinité de paramètres :
- nos activités : dormir, marcher, travailler, se reposer, manger, …
- nos état internes : bonne santé ou maladie, mais aussi nos émotions, pensées, réflexions,…
- notre environnement : les lieux, le climat, les saisons, les autres personnes et les autres êtres vivants, les astres, …
- etc …
Ainsi, lorsque nous somme pris dans le lot de nos tracas ou dans l’effervescence de notre quotidien, nous respirons toujours de manière irrégulière, souvent trop vite, et de manière trop superficielle. Avec le souffle court montent l’agitation, l’angoisse, le stress ou la déprime.
Nous oublions le plaisir et le bonheur simple. Nous perdons notre connexion avec nous-mêmes, avec notre environnement, avec le vivant.
La respiration, le lien universel
La respiration unifie, apaise, harmonise. Elle nous unit avec les autres et avec l’univers.
Le souffle est la vie elle-même. Lorsqu’un bébé vient de naître, on attend qu’il pousse son premier cri, signe que ses poumons se sont mis à fonctionner. Mais la respiration est aussi associée à la mort. Lorsque quelqu’un décède, on dit qu’il a émis son dernier soupir.
Si tout influence notre souffle, alors respirer en conscience influence toute notre vie. Voilà la bonne nouvelle ! Nous pouvons agir consciemment sur nos états internes en installant un souffle lent, profond et régulier, quelle que soit la situation que nous vivons.
Nous pouvons aussi nous arrêter, plusieurs fois dans la journée, pour prendre le temps de nous relier au va-et-vient si précieux de notre respiration.
Face à une situation difficile, dans laquelle les choix sont compliqués, plutôt que de calculer, ruminer, surchauffer notre ordinateur central (le cerveau), nous pouvons juste nous arrêter, le temps qu’il faut, et respirer. Nous serons peut-être ainsi parfois surpris du changement de regard dont nous sommes capables, surpris de nous demander comment nous avons bien pu nous mettre dans cet état-là, juste pour ça. Peut-être même qu’une solution deviendra tout à coup évidente.
Après tout, « Oublier de respirer reste la seule distraction fatale » … P. Perret
NAMASTE
Tout a fait …La respiration est la clé de voûte de notre bien-être . Bonne soirée